Travailler en zone rouge : préposés aux bénéficiaires migrants et contexte pandémique
CATHERINE MONTGOMERY, professeure, Département de communication sociale et publique, UQAM
ALEXIA PILON, doctorante, Institut santé et société, UQAM
MARIE-JEANNE BLAIN, chercheure, Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Professeure associée, département d’anthropologie, Université de Montréal
ÉMILIE TREMBLAY, doctorante, Département de communication sociale et publique, UQAM,
MARIE-EMMANUELLE LAQUERRE, professeure, Département de communication sociale et publique, UQAM
Au Québec et au Canada, le manque d’auxiliaires et de préposé·es dans le réseau de la santé est reconnu depuis plusieurs années déjà (MSSS, 2020), mais a atteint une visibilité accrue durant la pandémie. En 2020, la situation spécifique des auxilaires migrant·es a fait l’objet de mobilisations citoyennes et de médiatisations importantes, culminant dans l’adoption du Programme spécial des demandeurs d’asile en période de COVID-19 (PSDAPC). Connue plus généralement comme le programme des ‘anges gardiens’, cette initiative avait pour but de régulariser le statut migratoire de certain·es auxiliaires migrant·es ayant participé à l’effort pandémique. S’appuyant à la fois sur des entretiens et l’analyse médiatique, nous nous intéresserons dans cette présentation à l’impact de la pandémie sur les expériences en emploi des auxiliaires et préposé·es migrant·es, ainsi qu’à leurs expériences spécifiques liées au programme d’ange gardien.
Members and SHERPA Teams
Catherine Montgomery
Professor, Département de communication sociale et publique, Université du Québec à Montréal (UQAM)