Traces et mobilités posthumes. Rêver les futurs des défunts en contextes migratoires


Kobelinsky, C. & Rachédi, L. (2023)

Pétra, Paris | 304 p.

Où être enterré quand on a fait sa vie entre deux pays ? Selon quels rituels ? Comment garantir la transformation d’un défunt en un ancêtre lorsque de nombreuses cérémonies ne peuvent pas être réalisées dans le pays de migration ? Traces et mobilités posthumes prolonge ces interrogations en explorant le rôle – important et à chaque fois singulier – joué par la prise en charge des défunts venus d’ailleurs, dans la façon dont les communautés migrantes se projettent dans l’avenir.

Les huit chapitres qui composent cet ouvrage restituent l’épaisseur des expériences vécues face à la mort en contexte migratoire, en Amérique latine, au Japon, au Canada, mais aussi en Espagne, en Russie et au Sénégal. Aux contributions des chercheuses et des chercheurs en anthropologie, histoire et sociologie, fondées sur des enquêtes ethnographiques ou archivistiques, s’associent les voix des professionnels de l’univers de l’intervention sociale. Ensemble, elles éclairent la gestion quotidienne des morts « étrangers ». Traces et mobilités posthumes donne ainsi à voir les contours de nouveaux horizons, de futurs rêvés des défunts avec les vivants, qui se dessinent à travers le traitement de funérailles et de deuils en migration.

Ouvrage dirigé par Carolina Kobelinsky et Lilyane Rachédi, avec les contributions de José Alavez, Marc-Antoine Berthod, Juliette Cleuziou, Caroline Coulomb, Félicien de Heusch, Grégory Delaplace, Karim Fedji, Filippo Furri, Florence Galmiche, Mathieu Grenet, Josiane Le Gall, Amelia León Correal, Françoise Lestage, Lætitia Marquié, Catherine Montgomery, Jordi Moreras, Jean-Hugues Lamy, EdwardOu Jin Lee, Ariadna Solé Arraràs et Javorka Zivanovic.

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