Santé mentale et bien-être des jeunes


La santé mentale et le bien-être des jeunes et des enfants (immigrants, réfugiés et autochtones)  représentent un domaine d’expertise majeur dans la programmation de recherche de SHERPA.  Les projets développés ont en commun de favoriser une  perspective écosystémique et multisectorielle. Ils s’intéressent aux jeunes dans leur relation avec leur environnement familial, scolaire, communautaire, etc. Les projets de  recherche portant sur l’organisation des services jeunesse en première ligne ainsi que les évaluations de programmes ou d’initiatives visant l’amélioration du bien-être des jeunes immigrants et autochtones sont également répertoriés dans cette section.

Depuis 1994, l’équipe de recherche a développé des programmes d’expression créatrice en prévention et promotion de  la santé mentale chez les jeunes immigrants et réfugiés. Ces programmes sont conçus pour être animés en milieu scolaire, principalement dans les classes d’accueil. Trois programmes ont été développés pour répondre aux besoins sociaux et développementaux des enfants, selon leur âge (jeu dans le sable, arts et contes et théâtre). Ces programmes ont fait l’objet de plusieurs évaluations et constituent l’une des pratiques de pointe de notre Institut Universitaire. Programmes d‘expression créatrice >>

Depuis 2012, SHERPA a été également l’établissement porteur d’une communauté de pratique (CdeP) qui regroupait plus de 200 intervenants des équipes jeunesses en première ligne à Montréal. Cette CdeP souhaitait favoriser le partage d’outils et de savoir-faire entre intervenants jeunesse et offrir un espace d’échange et de soutien mutuel par le biais de différentes modalités. Une plateforme web soutenait les activités de la communauté de pratique. 

 

Santé mentale et bien-être des enfants immigrants et réfugiés 

Les arts pour favoriser le bien-être des jeunes

Santé mentale et bien-être des jeunes autochtones

Organisation des services jeunesse

Expérience des élèves noirs au préscolaire-primaire : comprendre les dynamiques de racisme et de constitution précoce des inégalités, et soutenir l’agentivité des acteurs en vue de les neutraliser


Chercheurs

Gina Lafortune (UdeM), Alicia Boatswain-Kyte (UMcGill), Caroline Beauregard (UQAT), Fasal Kanouté (UdeM), Geneviève Audet (UdeM), Josée Charette (UQAM), Philip Howard (UMcGill)

Partenaires

Association de la communauté noire de Côte-des-Neiges; Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys; Centre de services scolaires de la Pointe-de-l'Ȋle; Centre de services scolaires des Grandes-Seigneuries; Conseil des Éducateurs Noirs du Québec; École primaire Cedarcrest Elementary school; Centre Multiculturel de Ressources de LaSalle; Le Rebond-Basket Laval; Ministère de l'Éducation du Québec; Association de la communauté noire de Côte-des-Neiges; Sommet socioéconomique pour le développement des jeunes des communautés noires

Financement

CRSH 2022-2025

Description du projet

Pour la première fois au Québec, une équipe de recherche interuniversitaire enquêtera sur les formes que peut revêtir le racisme anti-noir dans des écoles primaires francophones et anglophones. Dirigé par la professeure du Département d’éducation et formation spécialisées Gina Lafortune, ce projet de recherche-action est mené en partenariat avec 10 organismes scolaires et communautaires. La professeure a obtenu une importante subvention de 335 000 dollars du CRSH, dans le cadre du nouveau programme «Initiative sur la race, le genre et la diversité». Le projet bénéficie également d’un financement de 108 000 dollars de l’Observatoire des communautés noires du Québec, l’un des partenaires de la recherche.

«D’une durée de trois ans, le projet consiste à documenter les dynamiques de racisme au préscolaire-primaire afin de prévenir leurs effets délétères sur le bien-être des élèves noirs et, à plus long terme, sur leur parcours scolaire et social», explique Gina Lafortune.

La recherche poursuit trois objectifs spécifiques: identifier les manifestations de racisme à partir des expériences vécues par les élèves, documenter les stratégies et ressources mobilisées par les familles des enfants et les membres du personnel scolaire pour y faire face et soutenir leur capacité d’agir sur leur environnement.

Des membres du personnel scolaire jugent que le racisme est inexistant au préscolaire-primaire ou tendent à considérer les incidents pouvant lui être associés comme inoffensifs ou anodins. «Il faut sortir du déni et cesser de concevoir le milieu scolaire comme un monde à l’abri des rapports de pouvoir et des inégalités, estime la professeure. Le racisme est un sujet sensible et certains enseignants n’osent pas l’aborder ouvertement, par crainte d’ouvrir une boîte de pandore, ou se disent peu outillés pour en discuter. Notre recherche permettra de développer une réflexion autour de ces questions et de soutenir les enseignants dans leurs interventions.»

Tiré de UQAM, Recherche partenariale dirigée par une professeure de l’UQAM pour prévenir le racisme anti-noir, 17 juin 2022

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Un réseau de services intégrés culturellement adapté pour les jeunes personnes de 12 à 25 ans issues de la diversité : cas d'Aire ouverte


Chercheurs

Naïma Bentayeb (IU SHERPA), Cécile Rousseau (UMcGill), Alicia Boatswain-Kyte (UMcGill), Jude Mary Cénat (UOttawa), Tatiana Garakani (ENAP), Lara Gautier (UMontréal), Eduardo González Castillo (UOttawa), Srividya Iyer (UMcGill), Annie Jaimes (UQAM), Janique Johnson-Lafleur (UMcGill), Gina Lafortune (UQAM), Lucie Nadeau (UMcGill), Anta Niang (Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie), Lourdes Rodriguez Del Barrio (UMontréal), Mónica Ruiz-Casares (UMcGill), Jessica Spagnolo (USherbrooke), Nassera Touati (ENAP), Rosita Vargas Diaz.(ULaval)

Collaborateur / collaboratrice : Mélanie C. Gagnon (CERDA) et Edward Ou Jin Lee (UMontréal).

Utilisateurs / utilisatrices des connaissances : Johanne Bourbonnais (Amis de la santé mentale), Natasha Dagenais (CISSS de l’Outaouais), Emilie Fontenay (CIUSSS de l’Ouest de-l’Ile-de-Montréal), Linda Fournier (CIUSSS de la Capitale-Nationale), Elizabeth Guevara (CIUSSS de l’Ouest de-l’Ile-de-Montréal), Chloé Guinaudie (CIUSSS de l’Ouest de-l’Ile-de-Montréal),  Joël Poirier (CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Ile-de-Montréal), Annabelle Robles (Services Aux Néo-Canadiens (SANC)),  Martine Umubyeyi (CIUSSS de l’Ouest de-l’Ile-de-Montréal, Conseillère EDI), Alexandre Veillette (CIUSSS de l’Ouest de-l’Ile-de-Montréal, Aire Ouverte), Ina Winkelmann (CIUSSS de l’Ouest de-l’Ile-de-Montréal).

Partenaires

Amis de la santé mentale, Centre de recherche InterActions du CIUSSS du Nord-de-L’Île-de-Montréal, CISSS de l’Outaouais, CIUSSS de l’Ouest-de-L’Île-de-Montréal, CIUSSS du Centre-Ouest-de-L’Île-de-Montréal, École nationale d’administration publique (ENAP), Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux (IUPLSSS) du CIUSSS de l’Estrie, Ministère de la Santé et Services sociaux, Services Aux Néo-Canadiens (SANC)

Financement

IRSC 2022-2026

Description du projet

Le projet vise une adaptation culturelle d’Aire ouverte (AO), un réseau de services intégrés, pour les jeunes personnes de diverses origines et appartenances. Le projet se déroulera sur 4 années. La première phase consiste à travailler avec et pour la communauté (jeunes, parents et proches, intervenant.e.s, représentants des communautés, experts de la santé et du bien-être des jeunes, etc.) pour développer une Aire ouverte culturellement adaptée (AOCA) aux besoins spécifiques de ces jeunes. La deuxième phase se consacre à suivre et à documenter la mise en œuvre de l’AO adaptée dans 4 territoires du Québec avec une évaluation des processus de mise en œuvre et des résultats de cette adaptation. Tout au long de ce processus, une mobilisation des connaissances sera favorisée impliquant les communautés et les acteurs à travers tout le Québec, autour des leçons apprises de l’évaluation.

Pour plus d’informations >>

Publications

Bentayeb, N. (14 octobre 2022). Une aire ouverte culturellement adaptée pour les jeunes personnes de la diversité : un projet de recherche évaluative. Conférence. Écouter la présentation >>

Voir la structure de gouvernance collaborative du projet >>

Voir le déroulement du projet à Montréal (graphique) >>

Voir le déroulement du projet dans les autres territoires (graphique) >>

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Exploration des facteurs contextuels et individuels qui façonnent les besoins de santé des mineurs non accompagnés : une étude mixte comparative à Montréal et à Paris


Chercheurs

Lara Gautier (UdeM), Amélie Quesnel-Vallée (McGill), Mónica Ruiz-Casares (McGill)

Partenaires

PRAIDA (CIUSSS Centre-Ouest-de-l'Ile-de-Montréal)

Financement

FRSQ 2019-2021

Description du projet

Les enfants qui migrent sans tuteur légal sont appelés « mineurs non accompagnés » (MNA). Ils représentent une population particulièrement vulnérable. Leur accès aux services de santé et services sociaux dépend de la reconnaissance de leur minorité. Au Canada, les MNA obtiennent le statut de demandeur d’asile – statut qui confère une prise en charge gouvernementale. En France, les taux élevés de rejet du statut de mineur conduisent à une prise en charge parallèle, coordonnée par la société civile et le secteur communautaire / non-gouvernemental. Avec ou sans protection du gouvernement, les MNA sont confrontés à de multiples obstacles pour répondre à leurs besoins de santé – besoins susceptibles d’être exacerbés en contexte de crise sanitaire et de mesures liées à la distanciation physique.
Dans cette étude, nous estimons l’état et les besoins de santé des MNA et explorons les facteurs contextuels (p. ex., les modes de prise en charge) et les facteurs individuels (p. ex., les caractéristiques personnelles) des besoins de santé non satisfaits chez les MNA de Montréal et Paris. Pour faciliter la collecte de données, des partenariats avec des structures de soins mandatées pour la prise en charge des MNA sont établis ou en cours d’établissement. Les intervenants du Programme Régional d’Accueil et d’Intégration des Demandeurs d’Asile (PRAIDA) du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal (COIM), les milieux d’hébergement de la Direction de la Protection Jeunesse (DPJ), relevant du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CSIM), ainsi que les Centres Locaux de Services Communautaires de la ville de Montréal relevant des trois CIUSSS cités, et la clinique de Médecins du Monde à Paris, fournissent des soins de santé et des services sociaux à des centaines de MNA. L’engagement de long terme de la chercheuse principale auprès du programme MNA de Médecins du Monde à Paris (depuis 2016), au Centre Social d’Aide aux Immigrants (CSAI) de Montréal (depuis 2017), et ses liens avec l’Institut de Recherche Sherpa du CIUSSS COIM et le Centre de Recherche en Santé Publique du CIUSSS CSIM, faciliteront l’accès aux participants et personnes ressources.
La chercheuse principale coordonnera la collecte et l’analyse des données de ce projet de recherche en collaboration avec des équipe d’appui dans les établissements concernés des deux villes. Les dossiers cliniques et les besoins de santé autodéclarés permettront d’estimer l’état et les besoins de santé des MNA. Un questionnaire sera administré à un échantillon visant 55 MNA à Montréal, et 76 MNA à Paris, pour évaluer l’influence du mode de prise en charge (par le gouvernement ou le secteur communautaire / non-gouvernemental) et de leur trajectoire personnelle sur leurs besoins de santé. Ses résultats seront analysés à l’aide des modélisations par équation structurelle, qui permettent d’imputer des relations entre des concepts dits « non observables » (comme la précarité et les conditions d’hébergement) à partir de paramètres observables (comme l’accès à la protection de l’enfance). Des entrevues approfondies seront également menées auprès de MNA (n=20 à Montréal, 20 à Paris), membres du secteur communautaire / non-gouvernemental, intervenants et professionnels de santé (n=20 à Montréal, 20 à Paris) au service des MNA.
Documenter les déterminants des besoins non satisfaits en matière de santé des MNA servira aux décideurs politiques canadiens et français pour créer des politiques plus équitables garantissant un accès à des soins de santé culturellement adaptés aux MNA.

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Bien-être des enfants et climat social au Québec: L'expérience de jeunes issus de l'immigration


Chercheurs

Christine Gervais (UQO), Isabel Côté (UQO) et Nathalie Prieur (CECRG

Partenaires

Centre d’éducation communautaire René-Goupil (CECRG)

Financement

CRSH engagement partenarial : 2020-2021

Description du projet

Ce projet partenarial, qui repose sur une collaboration étroite entre l’équipe de chercheures et l’équipe du Centre d’éducation communautaire René-Goupil, vise à documenter la compréhension et l’expérience qu’ont les enfants issus de l’immigration de leur bien-être.

Les objectifs du projet sont :  1) Décrire les activités, les personnes, les lieux et les choses importantes pour les enfants; 2) Documenter la compréhension qu’ont les enfants des expériences qui contribuent et nuisent à leur bien-être et du contexte de ces expériences ; 3) Décrire la perception des enfants des climats sociaux dans lesquels ils évoluent ; 4) Examiner les liens entre la perception des enfants des contextes sociaux dans lesquels ils évoluent et leur expérience et compréhension de leur bien-être.

L’approche participative au cœur du projet invite les enfants à participer à plusieurs étapes du projet. En tant que « jeunes co-chercheurs », les enfants participeront à l’élaboration des questions de recherche et des outils de cueillette de données, à la collecte et à l’analyse des données ainsi qu’à leur diffusion . De ce fait, le projet constitue une démarche de prise de parole des jeunes et s’inscrit dans la mission du CECRG qui est d’initier les jeunes à leur rôle de citoyen actif.

Les retombées de ce partenariat seront nombreuses : 1) Développer le pouvoir d’agir des enfants participants ; 2) Éclairer la prise de décisions et les actions du CECRG pour soutenir le bien-être des jeunes ; 3) Développer des connaissances sur le bien-être des enfants selon leur propre perspective ; 4) Inscrire le Québec à l’intérieur d’un corpus de connaissances plus large sur les dimensions culturelles et sociales du bien-être des enfants.

Ce projet s’inscrit également dans une perspective comparative puisque des données similaires ont été recueillies dans plusieurs pays (dont l’Australie, l’Espagne, les États-Unis, l’Afrique du Sud, l’Argentine et le Pakistan) dans le cadre de la Children’s Understanding of Well-Being Study, une étude multinationale qui s’intéresse aux dimensions culturelles du bien-être des enfants.

Publications

À venir

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Étude du parcours post-migratoire des élèves réfugiés et demandeurs d’asile arrivés au Québec en 2016-2017 : éléments éducatifs et systématiques favorisant ou défavorisant leur expérience socio-scolaire


Chercheurs

Garine Papazian-Zohrabian (UdeM), Gina Lafortune (UQAM), Corina Borri-Anadon (UQTR), Monica Ruiz-Casares (McGill-CIUSSS CODIM), Josée Charrette (UQAM)

Collaboration : Françoise Armand (U. de Montréal)

Partenaires

CSRDN, CSMB, CSDL, CSDM, DSAEI

Financement

CRSH : 2019-2022

Description du projet

L’arrivée des réfugiés syriens, puis celle des demandeurs d’asile venues des É-U, ont marqué le Québec ces dernières années. À la suite de la crise syrienne, le Québec a accueilli 7583 réfugiés syriens en 2015-2016, dont 47% étaient des mineurs.  De plus, de janvier 2017 à août 2018, 42 925 personnes ont fait une demande d’asile au Québec.

Les milieux de l’éducation se trouvent donc dans l’urgence de répondre aux multiples besoins de ces jeunes ayant vécu dans des conditions d’adversité. Les recherches montrent que le parcours pré, péri et post-migratoire influence directement la santé mentale, l’expérience socioscolaire et l’intégration des jeunes réfugiés et demandeurs d’asile.

Ce projet de recherche partenarial a comme objectif de 1) dresser le portrait scolaire des élèves réfugiés et demandeurs d’asile arrivés au Québec en 2016 et 2017, 2) de produire des connaissances sur le parcours post-migratoire de ces jeunes et 3) dégager les éléments systémiques (psychosociaux, éducatifs, législatifs) ayant favorisé ou défavorisé leur expérience socioscolaire.

Nos partenaires (CS de Montréal, CS Marguerite-Bourgeoys, CS de Laval et CS de la Rivière du Nord) ont accueilli un nombre important jeunes réfugiés et demandeurs d’asile durant ces dernières années. Ce partenariat de recherche va leur permettre d’obtenir les portraits de leurs élèves entre le moment de leur arrivée en 2016 et 2017 et celui de la collecte des données et découvrir les éléments favorisant ou non leur expérience scolaire en vue d’une amélioration de leur offre de services et de leurs pratiques.

La recherche est basée sur une approche systémique et la méthodologie adoptée est  mixte.

Publications

À venir

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Les programmes d'expression créatrice et d'éveil aux langues pour soutenir la réussite scolaire des enfants réfugiés


Chercheurs

Cécile Rousseau (McGill), Françoise Armand (UdeM), Geneviève Audet (UQAM), Caroline Beauregard (UQAT), Maryse Benoît (USherbrooke), Ghayda Hassan (UQAM), Garine papazian-Zohrabian (UdeM)

Partenaires

Karen Alvarez Madero (Solidarité ethnique régionale de la Yamaska), Roxana Cledon (CIUSSS de l’Estrie), Le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES)

Financement

FRQSC : 2018-2021

Description du projet

Cette recherche-action vise spécifiquement la population des élèves immigrants nouvellement arrivés et en situation de grand retard scolaire qui fréquentent l’école primaire. Depuis quelques années, un grand nombre d’enfants réfugiés ou demandeurs d’asile intègrent des écoles primaires situées en milieu métropolitain et en région. Or, des études indiquent que la majorité des enfants réfugiés ont vécu des interruptions majeures dans leur scolarisation et qu’il est probable que beaucoup de ceux qui ont vécu dans des camps de réfugiés ou dans des zones de combat présentent de grands retards scolaires en plus d’avoir vécu des pertes et des traumatismes importants. Dans plusieurs cas, ces expériences mènent à des difficultés émotionnelles et comportementales majeures pouvant interférer avec le fonctionnement cognitif des enfants et influencer leur réussite scolaire.

L’objectif général de cette recherche est d’évaluer l’impact sur la réussite scolaire et le bien-être des enfants réfugiés établis en région et à Montréal d’une intervention combinant des ateliers d’expression créatrice, des activités d’éveil aux langues et une formation du personnel scolaire, en documentant les adaptations nécessaires pour répondre aux spécificités des milieux scolaires et sociaux des régions. Cette intervention comprendra 1) une formation du personnel scolaire sur les enjeux psychopédagogiques et éducatifs des enfants réfugiés, particulièrement ceux présentant un grand retard scolaire, 2) des ateliers d’expression créatrice et d’éveil aux langues pour faciliter le travail de deuil, l’élaboration des traumatismes et l’adaptation psychosociale, et 3) des activités visant à renforcer le lien familles réfugiées-école. Le projet se déroulera dans trois sites (Granby, Sherbrooke et Montréal) afin de contraster des environnements urbains différents et de les comparer au milieu métropolitain. La méthode mixte comprendra des données quantitatives portant sur la performance scolaire (français, mathématiques) des enfants, leur motivation face aux apprentissages, le taux d’absentéisme et les retards, ainsi que sur leurs difficultés émotionnelles et comportementales telles que mesurées par le Strengths and Difficulties Questionnaire. Les données seront recueillies à trois temps de mesure : avant l’intervention, 6 mois et un an après. Les données qualitatives documenteront la perception qu’a le personnel scolaire des enfants réfugiés et de leur famille ainsi que la perception qu’ont les parents et les enfants du milieu scolaire. Une analyse différenciée selon la langue d’origine et le genre sera effectuée afin de cerner les effets distincts de l’intervention.

En documentant les adaptations nécessaires à partir des perceptions du milieu scolaire et des effets sur les enfants, les résultats confirmeront la pertinence de disséminer l’intervention en région aux milieux scolaires et communautaires accueillant des réfugiés. Ils permettront également d’outiller les milieux scolaires susceptibles d’accueillir des enfants réfugiés qui présentent un grand retard scolaire et de démontrer que des interventions valorisant la diversité peuvent modifier, enrichir les perceptions des enseignants et améliorer l’alliance parents réfugiés-école.

Pour mener à bien ce projet, des écoles primaires de trois commissions scolaires (Région de Sherbrooke, Val-des-Cerfs à Granby et Marguerite-Bourgeoys à Montréal) ainsi que des organismes communautaires locaux (SANC à Sherbrooke, SERY à Granby et Centre l’Unité à Montréal) seront impliqués aux différentes étapes du projet.

Publications

À venir

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La santé mentale à l’école : « Apprivoiser la complexité!»


Chercheurs

Cécile Rousseau (McGill) et Garine Papazian-Zohrabian (U. de Montréal)

Financement

MELS-MSSS : 2013-2016 et FRSQ : 2012-2016

Description du projet

Le  projet La santé mentale à l’école : « Apprivoiser la complexité!» est un programme de formation-accompagnement  créé par le milieu scolaire en collaboration avec le milieu de la santé et des services sociaux.  Son objectif est d’augmenter le sentiment de compétence des milieux scolaires face aux problèmes de santé mentale et à soutenir la création de partenariats solides entre les acteurs du réseau scolaire et du réseau de la santé et des services sociaux afin d’accompagner les jeunes et les familles qui en ont besoin. En 2013, un projet de recherche action s’est mis en œuvre sous la direction scientifique de Cécile Rousseau et de Garine Papazian-Zohrabian  afin d’accompagner ce projet et d’en évaluer les impacts sur 1)  sur la qualité du  partenariat entre les écoles et leur réseau du soutien (CLSC) et 2) sur la transformation des perceptions des participants au sujet de leur rôle face à des élèves ayant des problèmes de santé mentale. 

Méthodologie : L’évaluation a été menée auprès de 63 participants.  Les perceptions des participants à l’égard de leur rôle et de leurs capacités face aux problèmes de santé mentale et face au soutien disponible ont été mesurées par le biais d’un questionnaire en ligne à l’aide, entre autre, du PINCOM et du ECD-M. Les participants ont répondu au sondage environ une semaine avant la formation (temps 1) et environ trois semaines après (temps 2). Le même sondage a été utilisé par chacune des cohortes, aux deux années scolaires de l’étude. Une grille d’observation détaillée compilée à chacune des séances ainsi qu’une retranscription verbatim des échanges ont permis de  documenter la transformation éventuelle des perceptions des intervenants vis-à-vis de leur pratique professionnelle et vis-à-vis des relations partenariales, de même qu’à évaluer les collaborations interprofessionnelles et interinstitutionnelles autour d’enjeux cliniques.

Résultats : Les résultats démontrent que la formation a augmenté le sentiment de compétence des participants quant à leurs interventions, leur confort par rapport aux décisions partagées avec leurs partenaires et leur motivation face aux collaborations interdisciplinaires. Ces résultats suggèrent que cette formation peut améliorer l’arrimage entre les milieux de l’éducation et de la santé face aux problèmes de santé mentale des jeunes à l’école.

Publications

Papazian-Zohrabian, G., Rousseau, C., Roy, D., Arauz, M. J. et Laurin-Lamothe, A. (2015). La santé mentale à l’école:«Apprivoiser la complexité!» Évaluation d’une formation-accompagnement. Canadian Journal of Education, 38(1), p.1.

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Favoriser l'intégration sociale et scolaire des élèves réfugiés syriens en développant leur sentiment d'appartenance à l'école, leur bien-être psychologique et celui de leurs familles


Chercheurs

Garine Papazian-Zohrabian (U. de Montréal) et  Ghayda Hassan (UQAM)

Partenaires

Commission scolaire Marguerite-Bourgeois, Commission scolaire de Laval, Centre d’intervention pédagogique en contexte de diversité et Université de Montréal

Financement

CRSH-Subvention spéciale pour l’accueil des réfugiés et Commission scolaire de Laval : 2016-2017

Description du projet

En 2015-2016, le Québec a accueilli un nombre important de réfugiés syriens. Les écoles du territoire de Montréal et de Laval ont reçu la majorité de ces élèves réfugiés ayant quittés la Syrie. 

Objectif : Évaluer les retombées d’une action scolaire courte et ciblée- des groupes de parole- visant le développement du bien-être des élèves réfugiés ainsi que leur sentiment d’appartenance au groupe.

Méthodologie : Durant l’année scolaire 2016-207, 10 séances de groupes de parole ont été menés dans plusieurs classes d’accueil dans des écoles primaires et secondaires de Laval et de Montréal autour de sujets sensibles tels que la migration, la différence, la guerre ou la mort. Chacune des séances a été retranscrites et des journaux de bord ont été complétés par les chercheurs et analysés.

Retombées : Les résultats de cette recherche action ont démontrés que les groupes de parole favorise le sentiment d’appartenance des élèves aux groupes et permettent aux enseignants de mieux connaître leurs élèves et leur parcours. Un guide destiné aux intervenants scolaires présentant l’approche privilégiée, les conditions d’implantation et les différentes activités a été élaboré suite à cette recherche action.

Publications

Papazian-Zohrabian, G. (2018). Mener des groupes de parole en contexte scolaire: Guide pour les enseignants et les professionnels. Université de Montréal. 


Mener des groupes de parole en contexte scolaire

Papazian-Zohrabian, G., Mamprin, C., Lemire, V., Turpin-Samson, A., Hassan, G., Rousseau, C., & Aoun, R. (2018). Le milieu scolaire face aux défis de l’accueil des élèves réfugiés: quels enjeux pour la gouvernance scolaire et la formation des intervenants. Éducation et francophonie(46), 208-229.

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Favoriser la réussite scolaire des élèves immigrants en développant leur bien-être psychologique et celui de leurs familles


Chercheurs

Garine Papazian-Zohrabian (U. de Montréal), Cécile Rousseau (McGill), Nathalie Trépanier (U. de Montréal)  et Fasal Kanouté (U. de Montréal)

Partenaires

École Jean-Grou (CSMB) et École alternative Jonathan (CSMB)

Financement

CRSH : 2015-2019

Description du projet

Bien qu’ils soient généralement en bonne santé physique au début du parcours migratoire étant donné le système de sélection des candidats, les immigrants arrivent souvent avec un « mal-être » psychologique. Les raisons de l’immigration ainsi que le processus migratoire en soi constituent souvent des

conditions d’adversité ayant un impact sur le bien-être des enfants et leur réussite scolaire. Les résultats d’une recherche précédente de la chercheur principale de ce projet sur l’influence des deuils et des traumas pré, péri et post-migratoires sur l’adaptation et les apprentissages scolaires des élèves immigrants, soulignent le « mal-être » des enfants immigrants et de leurs familles lié aux deuils migratoires et à leurs difficultés d’intégration sociale ainsi que le rôle incontournable de l’école dans l’établissement d’une collaboration fructueuse avec les familles immigrantes et le développement du bien-être des élèves.

Objectifs : L’objectif général de ce projet de recherche-action est d’évaluer l’influence, sur la réussite scolaire des élèves immigrants, d’un programme constitué d’une série de mesures visant le développement du bien-être des élèves immigrants par la transformation de l’environnement scolaire. Ces mesures s’adresseront au personnel enseignant, au personnel de soutien et de service de garde, à collaboration avec les familles immigrantes, aux interventions des professionnels, ainsi qu’aux enfants. Ces mesures visent tant l’intervention sur le plan individuel que collectif.

Méthodologie : Les méthodes adoptées sont les méthodes mixtes. L’impact des transformations du milieu sur différents indicateurs de réussite scolaire sera évalué en comparant les données des années d’expérimentation aux cinq années antérieures au projet. Une analyse longitudinale de cas (élèves et leurs familles) ayant bénéficié des nouvelles mesures adoptées par l’école sera réalisée en documentant les changements liés au développement du bien-être et leur influence sur la réussite scolaire (entrevues, groupes-focus, observations, analyse du cheminement scolaire).

Retombées : Les résultats escomptés de cette recherche sont d’ordre scientifique : avancement des connaissances et d’ordre social : développement des pratiques éducatives et de collaborations diverses (familles-école, collaborations interdisciplinaires et interinstitutionnelles).

Publications

Papazian-Zohrabian, G. (2017). « La psychologie scolaire par rapport aux défis de l’intégration sociale et à la réussite scolaire des élèves réfugiés au Québec. » Psychologie Québec Avril.

Papazian-Zohrabian, G. (2016). Les enfants de la guerre et jeunes réfugiés à l’école québécoise. Fides.

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Les ateliers jeu dans le sable pour améliorer le bien-être émotionnel et le développement cognitif d’enfants réfugiés en maternelle : une comparaison Sherbrooke et Montréal


Chercheurs

Caroline Beauregard (UQAT), Cécile Rousseau (McGill), Maryse Benoît (U. de Sherbrooke) et Garine Papazian-Zohrabian (U. de Montréal)

Financement

Fondation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue : 2017-2018

Description du projet

Les événements traumatiques, vécus par les enfants des réfugiés syriens peuvent avoir des répercussions sur leur bien-être émotionnel ainsi que leur développement cognitif et, corollairement, sur leur adaptation socio scolaire. A cet égard, une étude effectuée à Montréal a démontré qu’une intervention de jeu symbolique Jeu dans le sable soutenait les enfants immigrants d’âge préscolaire dans l’élaboration des traumas tout en les protégeant contre les effets d’autres traumas éventuels.

Objectifs :Ce projet vise à documenter l’effet d’une intervention axée sur le jeu symbolique, Jeu dans le sable, auprès d’enfants réfugiés en classes de maternelle (5 ans) à Sherbrooke et à Montréal dans le but de favoriser leur adaptation socio scolaire et leur entrée scolaire réussie, dans une optique comparative. À l’aide d’une méthode quasi-expérimentale, des données quantitatives sur le développement cognitif des  enfants (mesure directe par le test Lollipop) ainsi que sur les difficultés émotionnelles et de comportement (questionnaire SDQ par les enseignants) seront recueillies à dans 2 écoles. L’évolution du jeu des enfants sera aussi documentée par l’observation participation et des photographies de leur jeu.

Retombées : Les résultats de cette étude contribueront à mieux comprendre les besoins spécifiques des régions accueillant des réfugiés. Ils serviront à mettre en relief l’importance de mettre en place des interventions éducatives adaptées au milieu et qui se distinguent parleur approche créative axée sur le jeu symbolique et ce,afin de faciliter l’entrée scolaire réussie des élèves réfugiés et nouvellement arrivés à l’école.

Publications

À venir

Communications

Beauregard, C. (22 au 24 mars 2018). Playing to learn : Exploration of the effects of sandplay school-based workshops on refugee preschool children’s cognitive development and well-being. 20th National Metropolis Conference: Immigration Futures: Marking 20 Years of the National Metropolis Conference. Calgary, Canada.

Beauregard, C. (6 mai 2018). Jeu de sable à l’école pour soutenir le bien-être émotionnel et le développement cognitif d’enfants réfugiés. Congrès de l’Institut de Recherche et de Formation en Art-Thérapie (IRFAT) : L’art-thérapie au risque du trauma. Avignon, France.

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Connecting to others through drawing: creative expression workshops for young immigrant children


Chercheurs

Caroline Beauregard (UQAT), Prudence Caldairou-Bessette (UQAM)

Financement

CRSH : 2018-2020

Description du projet

Objectif : Ce projet de recherche a comme objectif d’explorer l’impact d’une modalité d’expression créatrice (le programme Art et contes) implantée dans des classes d’accueil du primaire sur le développement des liens sociaux et des relations interpersonnelles entre les enfants et entre les enfants et l’enseignante.

Méthodologie : Le programme sera implanté dans quatre classes d’accueil dans deux régions (Montréal et Sherbrooke). De l’observation participante, des entrevues individuelles avec les enseignants et des groupes de parole avec les enfants, animés avec des méthodes créatives et ludiques de collecte de données seront menés afin de documenter la dynamique de groupe.  L’évolution  des relations et la qualité des relations entre les élèves et entre les élèves et les enseignants seront également documentées à l’aide d’outils utilisés en art-thérapie et basés sur l’art. Une analyse par étude de cas sera effectuée pour chacun des classes participantes.

Retombées : Les résultats permettront de mieux comprendre le rôle potentiel de l’art, et plus spécifiquement du programme Art en contes,  dans la création de relations interpersonnelles significatives au sein d’un groupe classe (liens entre les pairs et entre les élèves et leur enseignant).

Publications

Beauregard, C. (2017). Theatrical expression to foster personal and group identity narratives among immigrant students. Stories of becoming: The use of storytelling in education, counseling and research. S. Moenandar and L. Wood. Nimeguen, Netherlands, Campus Orleon Press: 193-218.

Beauregard, C., Lyke, C. et Rousseau, C. (en préparation- 50%). Communities under pressure: how community arts foster connectedness between cultures and generations. À soumettre à une revue telle Journal of Arts and Communities.

Beauregard, C., G. Papazian-Zohrabian, et al. (2018). « Mouvement des frontières identitaires dans les dessins d’élèves immigrants. » Alterstice-Revue Internationale de la Recherche Interculturelle7(2): 105-116.

Beauregard, C., G. Papazian-Zohrabian, et al. (2017). « Connecting identities through drawing: Relationships between identities in images drawn by immigrant students. » The Arts in Psychotherapy 56: 83-92.

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The Rough Journey of Children and Adolescent Refugees: Intervening to Address Suffering and Support Wellbeing (Re-Création)


Chercheurs

Cécile Rousseau et Mélanie M. Gagnon. Coordonatrice : Claire Lyke

Financement

Pathy Family Foundation : 2018-2024

Description du projet

As the numbers of refugees coming into Canada increases there is an increased need to provide mental health support that is culturally appropriate and context specific.

The overall goal of this project is to provide the necessary support to children and adolescent refugees in order to improve their wellbeing and ease the suffering associated with the griefs and traumas associated with migration, through a combination of creative expression programming in school and community settings, direct psychotherapy interventions and increased support for teachers and community organizations so they can better understand the needs of refugee children and youth. Art workshops inside the classroom will support both the verbal and non-verbal expression while at the same time developing the emotional and relational skills necessary for thriving in their new context.

Objectifs:

  • over three years in primary (4) and secondary (3) schools in Montreal and Sherbrooke that receive large numbers of refugee children and youth.
  • Provide direct intervention with children and youth who exhibit severe symptoms of trauma, grief and Post-Traumatic Stress Disorder after the initial 12 workshops in the classroom through individual psychotherapy sessions and provide referrals to appropriate services for children and youth with signs of developmental issues.
  • Work in partnership with community organization partners and a school to create intergenerational art programming that encourages the formation of social connections within and between families.
  • Implant two day training each year of this project for teachers and community workers who work with these children and families with the aim to help them develop skills to support children and adolescent refugees including cultural safety and trauma informed interventions.
  • Facilitate connections between workers in clinical, educational and community settings who work with refugee children through clinical support meetings that bring together actors from all these sectors.
  • Evaluate all aspects of our programming
Publications

À venir

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Promouvoir la santé mentale des enfants immigrants. Soutenir les relations familiales et améliorer les pratiques professionnelles à leur égard


Chercheurs

Christine Gervais (UQO)

Financement

FRQSC 2017-2018

Description du projet

Au niveau mondial, l’immigration n’a jamais été aussi importante. Au Canada, 20% de la population est née à l’étranger et les familles immigrantes représentent 22% des familles québécoises. L’immigration touche particulièrement les populations vulnérables, dont les enfants et les adolescents, qui sont environ dix millions à immigrer vers un nouveau pays chaque année. Or, l’immigration implique de nombreux changements qui peuvent bouleverser l’équilibre familial. En effet, les changements d’environnements et de modes de vie liés à l’immigration (perte des amis, de la famille élargie et du réseau de soutien, appauvrissement, manque de connaissances sur les services existants, incompréhension des valeurs et attentes de la société d’accueil etc.) sont très demandant, voire stressants, pour les parents immigrants, menaçant aussi le bien-être de leurs enfants.

Les enfants immigrants sont plus nombreux à composer avec des troubles de santé mentale tels la dépression, l’anxiété et le déficit de l’attention, ainsi qu’avec des problèmes sociaux tel l’intimidation. Par contre, ils sont beaucoup moins nombreux à utiliser des services en santé mentale. Ce programme de recherche a pour but de promouvoir la santé mentale des enfants immigrants. En examinant l’expérience des enfants immigrants, il sera possible de connaître l’ampleur des troubles de santé mentale avec lesquels ils composent ainsi que les événements et contextes de vie qui peuvent limiter le développement de symptômes, ou encore y contribuer.

Cette programmation de recherche permettra aussi d’identifier les pratiques professionnelles efficaces pour soutenir les relations familiales dans l’optique d’améliorer les services sociaux et de santé à l’égard des familles immigrantes. Mieux soutenir les relations familiales et la santé mentale des enfants immigrants ne peut qu’être garant d’une meilleure santé pour la société québécoise de demain !

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Le développement socio-affectif d'enfants immigrants et réfugiés par le jeu de sable


Chercheurs

Caroline Beauregard (UQAT)

Financement

FRQSC:2019-2022

Description du projet

Afin de former et d’outiller le milieu scolaire à une nouvelle approche éducative en plus de sensibiliser les intervenants aux besoins spécifiques des enfants immigrants et réfugiés, la professeure Caroline Beauregard effectuera une recherche sur l’intervention par le jeu dans le sable auprès de ces enfants ayant fort probablement été exposés à des évènements traumatiques ainsi qu’à des pertes et des ruptures multiples. L’objectif de cette recherche multidisciplinaire, se déroulant sur trois ans, est donc de documenter les effets d’une intervention de jeu symbolique, jeu dans le sable, sur les compétences sociales, le bien-être émotionnel et l’évolution du jeu d’enfants immigrants et réfugiés de cinq ans à Sherbrooke et à Montréal. Cette approche a pour but soutenir les enfants immigrants et réfugiés dans leur intégration à l’école primaire et ainsi favoriser leur réussite scolaire.

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Nouveaux arrivants créateurs : les retombés du théâtre de marionnettes sur le développement des habiletés langagières et sociales d’élèves en classe d’accueil 


Chercheurs

Ney Wendell Cunha Oliveira (UQAM)

 

Partenaires

Centre de services scolaires de Laval

Financement

CRSH : 2020-2022

Description du projet

Ce projet de recherche-action a comme premier objectif de décrire et analyser la démarche de création et d’interprétation de scènes en théâtre de marionnettes dans les trois phases d’exploration esthétique, création dramatique et représentations théâtrales auprès des enfants en classe d’accueil.

Il s’articule autour de trois objectifs de recherche:

1) Documenter l’élaboration de matériel pédagogique sous la forme de capsules vidéo accompagnées d’un guide pédagogique modélisant l’apprentissage de saynètes en théâtre de marionnettes destiné aux enseignants et aux élèves de classes d’accueil du primaire
2) Comprendre les retombées de ce dispositif didactique médiatisé sur le développement des habiletés langagières et des compétences en art dramatique d’élèves nouveaux arrivants en classe d’accueil au primaire
3) Dégager l’appréciation des enseignants et des élèves relativement à l’expérimentation du matériel pédagogique

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Espoir sur scène : les retombées d’une démarche de création en marionnette sur la socialisation d’élèves nouveaux arrivants en classe d’accueil


Chercheurs

Ney Wendell Cunha Oliveira (UQAM)

Partenaires

Centre de services scolaire de Laval

Financement

FRQSC : 2020-2023

Description du projet

Ce projet de recherche vise analyser les retombés de la création de courts spectacles de théâtre social privilégiant la technique de la marionnette auprès des enfants en classe d’accueil.

Le projet de recherche est structuré sur trois années. La première année se déroulera selon quatre phases. Une première phase de préparation artistique et pédagogique consistera en un arrimage au niveau de la planification entre les enseignants des classes d’accueil désignées et les chercheurs impliqués. Par la suite, l’ensemble des étapes d’intervention en classe d’accueil s’échelonnera sur quatre mois à raison de deux séances hebdomadaires d’une heure pour un total de 32 heures d’expérimentation pour chacune des trois classes d’accueil ciblées. La seconde année sera dédiée à l’analyse thématique des données et à l’élaboration de matériel didactique sous la forme d’un cahier artistique-pédagogique. Celui-ci reprendra les exercices et les expérimentations du projet et pourrait constituer une ressource pour les enseignants des classes d’accueil, mais également pour d’autres intervenants sociaux. La troisième année sera consacrée à la publication du cahier pédagogique ainsi qu’à la diffusion des travaux de recherche dans des colloques et d’autres événements scientifiques ainsi que de production des articles. Nous privilégierons l’utilisation de l’approche de la recherche-action art social du type qualitatif dans une posture socioconstructiviste basée sur la théorisation enracinée. Notre proposition est de mettre en place un contexte favorisant l’émergence de phénomènes en processus de création artistique.

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Illagiinut: communautés mobilisées pour le bien-être des enfants d'aujourd'hui et des parents de demain


Chercheurs

Sarah Fraser (U. de Montréal), Fraser, Lucie Nadeau (McGill), Cécile Rousseau (McGill)

Financement

Avenir d’enfants : 2013-2018

Description du projet

À venir

Publications

Fraser, S. L. (2018). « What stories to tell? A trilogy of methods used for knowledge exchange in a community-based participatory research project. » Action Research 16(2): 207-222.

Fraser, S. L., V. Parent, et al. (2018). « Communities being well for family well-being: Exploring the socio-ecological determinants of well-being in an Inuit community of Northern Quebec. » Transcultural psychiatry 55(1): 120-146.

Fraser, S., M. Vachon, et al. (2016). « Communicating power and resistance: exploring interactions between aboriginal youth and non-aboriginal staff members in a residential child welfare facility. » Qualitative Research in Psychology 13(1): 67-91.

Fraser, S., G. Vrakas, et al. (2018). « Everyday ethics of participation: a case study of a CBPR in Nunavik. » Global health promotion 25(1): 82-90.

Fraser, S. L. (2015). « Culturally Appropriate Care—A Multicultural Task: Assessing the Needs of Inuit Youth in the Care of Child Welfare Services. » Journal of Aboriginal Health: 39.

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Atautsikut: Implementing a community of practice in youth mental health and wellness in Nunavik


Chercheurs

Lucie Nadeau (McGill), Sarah Fraser (U. Montréal), Laurence Kirmayer (McGill), Eduardo Chachamovich (McGill), Pierre Pluye (McGill), Shawn-Renée Hordyk (UQAM), Ana Gomez-Carillo (McGill) et Araceli Gonzalez Reyes (McGill)

Partenaires

Nunavik Regional Board of health and Social Services

Financement

IRSC : 2018-2022

Description du projet

Bien que les enfants et les jeunes du Nunavik rencontrent plusieurs enjeux de santé mentale (suicide, détresse émotionnelle, etc.), l’accès à des services en santé mentale jeunesse adéquats dans les communautés est limité et les intervenants en première ligne doivent composer avec des situations cliniques complexes. Ce projet vise à soutenir une démarche participative de mise en œuvre d’une communauté de pratique sensible aux particularités culturelles autochtones.

Objectif : Évaluer l’implantation d’une communauté de pratique réunissant des intervenants  Inuit et allochtones qui travaillent en première ligne  santé mentale jeunesse et bien-être dans les 14 communautés Inuit du Nunavik. Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants : 1.Identifier les barrières et les facilitateurs à l’implantation de la CoP, 2. évaluer l’adhésion et l’appropriation des intervenants et 3.explorer l’impact de la CoP sur le développement professionnel des membres,  leur perception de soutien social et sur la collaboration interprofessionnelle.

Retombées : L’implantation d’une CoP en santé mentale jeunesse au Nunavik permettra d’améliorer les services offerts aux jeunes et aux familles. L’évaluation qui en sera faite permettra d’en mesurer les impacts auprès des professionnels et de bien comprendre les éléments de mise en œuvre qui permettront de soutenir l’implantation de ce type d’initiative en contexte autochtone ailleurs au Canada et dans le monde.    

Publications

À venir

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Collaborative mental health care from communities, to professionals to policy change for Inuit of Nunavik


Chercheurs

Sarah Fraser (U. Montréal), Cécile Rousseau (McGill) et Lucie Nadeau (McGill)

Financement

Sick Kids Foundation : 2014-2017

Description du projet

À venir

Publications

Fraser, S., L. R. Rouillard, et al. (2016). « Collaborating towards improved child mental health in Nunavik: Exploring the facilitators and obstacles to collaborative mental health care. » Inuit Studies 40(1): 23-41.

Fraser, S., R. Rouillard, et al. (2016). « Collaborating to improve child and youth mental health in Nunavik. » études/inuit/studies 40(1): 23-41.

Fraser, S. and L. Nadeau (2015). « Experiences and representations of health and social services in a community of Nunavik. » Contemporary Nurse 51(2-3): 286-300.

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Qunuingisiagit: working together towards family wellbeing


Chercheurs

Annie Alaku, Sarah Fraser (UdeM), Lucie Nadeau (McGill), Jennifer Hunter, Martha Inukpuk-Iqaluk (Douglas Mental Health University Institute), Laurence Kirmayer (McGill), Louise Potvin (UdeM), Mélanie Vachon (UQAM)

Financement

IRSC : 2017-2018 (Catalyst grant)

Description du projet

Inuit communities and organisations throughout Nunavik have developed  innovative strategies to practice and support wellness and to enhance family well being, initiatives that have until now been flourishing independently. This project aims to bring together leaders, elders, youth, and researchers to document practices of wellness, how these practices are currently supported, and methods of transmitting this knowledge to ensure that the next generation of Nunavimmiut can become leaders equipped to support family wellness within their communities. We will also identify current best practices concerning the integration of Inuit and Institutional wellness theories, training and practices, and identify how these can be built upon in knowledge exchange activities with Indigenous knowledge holders

Publications

Fraser, S. L., Parent, V., & Dupéré, V. (2018). Communities being well for family well-being: Exploring the socio-ecological determinants of well-being in an Inuit community of Northern Quebec. Transcultural psychiatry, 55(1), 120-146. Lire >>

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Co-design and evaluation of a patient navigator intervention for migrant Children and Youth with Special Healthcare Needs experiencing care transitions


Chercheurs

Chercheures principales / chercheurs principaux : Patricia Li (UMcGill), Ananya Banerjee (UMcGill), Aniel Cherisma (Parent Partner), Irfan Dhalla (Unity Health Toronto), Jill Hanley (IU SHERPA; UMcGill), Charles Hui (Children’s Hospital of Eastern OntarioOttawa Children’s Treatment Centre), Shazeen Suleman (Unity Health Toronto)

Co-chercheuses / co-chercheurs : Stephanie Begun (UToronto), Jacqueline Bender (Princess Margaret Cancer Centre), Juan Carlos Chirgwin (UMcGill), Evelyn Constantin (UMcGill), Eyal Cohen (Hospital for Sick Children – Toronto), Olivier Drouin (CHU Sainte-Justine), Erin Hetherington (UMcGill), Jonathon Maguire (Unit Health Toronto), Lise Merry (UdeM), Meranda Nakhla (UMcGill), Myla Moretti (Hospital for Sick Children – Toronto), Julia Orkin (Hospital for Sick Children – Toronto), Nav Persaud (Unit Health Toronto), Meb Rashid (Women’s College Hospital), Vanessa Redditt (Women’s College Hospital), Sima Saleh (CHU Sainte-Justine), Kevin Thorpe (UTotonto), Andraea Van Hulst (UMcGill), Vanessa Wright (Women’s College Hospital), Sara Elamin (Parent Partner)

Utilisateurs / utilisatrices de connaissances : Zahar Zohni (Children’s Hospital of Eastern OntarioOttawa Children’s Treatment Centre)

Partenaires

CPS-CKNC, Centre for Refugee Children, IU SHERPA

Financement

IRSC 2022-2026

Description du projet

Rationale: In 2016, 2.2 million (37.5%) of children in Canada were first- or second-generation migrants (foreign-born or having foreign-born parents, respectively). By 2036, this proportion is projected to increase to almost 50%, as global political instability and climate change continue to drive families and their children to establish a new home in Canada.2 The numerous barriers to health and social services for migrant families are well documented, the most common ones being challenges related to care access and navigation, language barriers, and cultural differences.3-8 Migrant Children and Youth with Special Healthcare Needs (CYSHCN) are especially at risk for adverse outcomes related to transitions through care systems. CYSHCN, which comprise just under 1 in 5 children and youth in North America, are defined as having or being at increased risk for a chronic condition that requires health and related services beyond that usually required by children.1,9,10 Examples of such conditions include asthma, diabetes, sickle cell disease, cerebral palsy, developmental and behavioural disorders, and medically complex children. Migrant CYSHCN require services and care providers across health, social, and educational systems, but frequently report barriers to obtaining appropriate care and report increased unmet needs compared to non-migrant families.11-13

Through qualitative studies from our team and others around the world, which have included the voices of families of migrant CYSHCN, healthcare providers, and other stakeholders, patient navigator programs have been endorsed as a solution to address gaps and barriers in care. A patient navigator is someone, with or without a healthcare-related background, who engages with patients to identify and address barriers to accessing care and to fulfilling recommended care. Although a systematic scoping review identified 29 published navigator interventions among immigrant and ethnic minorities in the United States and reported improvements in health outcomes, only one was identified in Canada and none focused on children and youth.14

A recent review concluded that there is a lack of data to support best practices for migrant CYSHCN, and Merry (co-investigator) has also underscored the underrepresentation of migrants in CIHR-funded research (<2%), as well as the lack of high-quality research (i.e. randomized controlled trials) involving migrants.15,16 Therefore, we propose a mixed-methods multicentre pragmatic randomised controlled trial to address following care and knowledge gaps: 1) Best practices for migrant CYSHCN, a population at risk for poor outcomes in transitions between systems; and 2) Effectiveness of patient navigators for migrant populations, particularly in the Canadian context. We will approach these gaps using high-quality, patient-engaged research with the ultimate goal of reducing health inequities through research, the latter being a current CIHR strategic priority.17

Objectives: For migrant CYSHCN caregivers and youth: 1) Determine the effectiveness of a co-designed patient navigation intervention compared to usual care on barriers to care (primary outcome; Barriers to Care Questionnaire, mean change in score) and secondary outcomes (effective care coordination, Parental Empowerment Scale, Perceived Stress Scale, healthcare utilization, and cost) at 12 months; 2) Understand experiences in the intervention and usual care groups with navigation and access to care at 12 months. We hypothesize that the patient navigation intervention will reduce barriers to care, perceived stress, healthcare utilization, healthcare costs, as well as improve care coordination and parental empowerment.

Methods: Mixed-methods multicentre pragmatic, assessor-blinded, parallel randomised controlled trial. Participants will be recruited from 4 migrant health clinics, 2 in Montreal and 2 in Toronto; 2 are specialized in pediatrics (Multicultural Clinic at the Montreal Children’s Hospital, COMPASS clinic) and the other 2 are led by family physicians working with nurse practitioners (CLSC Parc-Extension and Crossroads Clinic at Women’s College Hospital). The intervention will include a patient navigator and care coordination tools (such as a written care plans). Quantitative outcomes will be assessed at baseline and 12 months.

Significance: Our team of patient partners, health system decision-makers (involved in policy and practice), clinicians, and researchers will ensure the spread and scalability of our intervention beyond the grant.

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Deux projets connexes sur les soins en collaboration en santé mentale jeunesse


Chercheurs

Financement FQRS : Cécile Rousseau,  Lucie Nadeau, Garine Papazian-Zohrabian, Ghayda  Hassan, Toby Measham, Mélanie Vachon, Pierre Pluye, Denis  Lafortune et Rosario Rodriguez

Financement IRSC : Lucie Nadeau, Cécile Rousseau, Vania Jimenez,  Lourdes Rodriguez Del Barrio, Lucyna M. Lach, Sarah Fraser et Nicolas Moreau

Partenaires

CSSS de la Montagne, CSSS de Bordeaux-Cartierville-Saint-Laurent, CSSS Cavendish, CSSS de l’Ouest-de-l’Île, CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle, CSSS du Sud-Ouest-Verdun et la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles.

Financement

FRSQ : 2012-2016 et IRSC : 2014-2017

Description du projet

De nombreux milieux cliniques canadiens réorganisent actuellement leurs services de santé mentale en favorisant les « soins en collaboration » (aussi appelés « soins partagés ») pour répondre au problème aigu d’accessibilité des services. Ces modèles de soins de santé mentale misent sur une collaboration étroite entre spécialistes de la santé mentale, professionnels des soins primaires et usagers, et mettent l’accent sur la prestation de soins ambulatoires dans les milieux de soins primaires.

Ce projet de recherche porte sur les services de santé mentale jeunesse (SMJ) prodigués en première ligne en milieu urbain montréalais. Son objectif principal est d’étudier la relation entre la qualité du partenariat interprofessionnel et la qualité des services, documentée en termes d’évolution clinique des jeunes et des familles (symptômes et dysfonction associée, satisfaction). :

Un financement  de recherche connexe ses IRSC, en 2014, a permis de s’intéresser, de façon spécifique, à une variable supplémentaire, soit le type d’intervention thérapeutique (médico-psychologique, psychosociale ou mixte). Une cueillette de données supplémentaire a ainsi été ajoutée au devis initial. 

Méthodologie : Le projet repose sur un devis de recherche mixte et longitudinal (début du suivi, 6 mois, un an). Le recrutement des participants a été réalisé auprès de tous les jeunes de 4 à 17 ans référés pour un problème de SMJ à travers le guichet d’accès dans chacun des sites participants. Des variables associées aux caractéristiques institutionnelles et aux caractéristiques populationnelles ont été collectées. Des données permettant de mesurer l’évolution clinique des jeunes (SDQ), l’environnement familial (FES), la satisfaction des jeunes et des familles à l’égard des services reçus (CSQ), la perception des intervenants des relations interprofessionnelles entre les différents partenaires qui suivent les jeunes (PINCOM), de même qu’une mesure du confort décisionnel quant à la prise de décision partagée (ECD-P) ontégalement été recueillies au moyen de questionnaires. Des groupes de discussion avec les intervenants (deux temps de mesure) de chacun des sites ainsi que des entrevues individuelles auprès de triades (jeunes, parents et intervenants) ont été réalisées afin de discuter en profondeur.

Résultats préliminaires : Un total de 217 familles ont participé au volet quantitatif de l’étude et 44 d’entre elles ont également participé aux entrevues semi-dirigées. Parmi ces dernières, 23 enfants ont été rencontrés en utilisant le protocole de recherche adapté aux plus jeunes.Les analyses de l’ensemble des données recueillies dans le cadre de ce vaste projet sont encore en cours mais les résultats préliminaires permettent de démontrer que 1)  la continuité des soins et la culture organisationnelle influencent les résultats cliniques des jeunes  et 2) qu’un équilibre entre les interventions individuelles et familiales et une souplesse dans leurs mises en œuvre sont nécessaires.

Publications

Johnson-Lafleur, J.L, Nadeau, L.et al. (2018). Les méthodes mixtes comme avenue d’amélioration de la rigueur scientifique et de l’éthique en recherche auprès de populations minoritaires et marginalisées : étude de cas en santé mentale jeunesse transculturelle. Oser les défis des méthodes mixtes en sciences sociales et sciences de la santé. M. Bujold, Q. N. Hong, V. Riddeet al. Montréal, Association francophone pour le savoir: 194.

Rousseau, C., A. Pontbriand, et al. (2017). « Perception of Interprofessional Collaboration and Co-Location of Specialists and Primary Care Teams in Youth Mental Health. » Journal of the Canadian Academy of Child and Adolescent Psychiatry26(3): 198.

Nadeau L, Jaimes A, Johnson-Lafleur J, Rousseau C (2017). Perspectives of migrant youth, parents and clinicians on community-based mental health services: negotiating safe pathways.  Journal of Child and Family Studies. doi:10.1007/s10826-017-0700-1

Nadeau L, Lecomte V, Rousseau C, Pontbriand A, Johnson-Lafleur J (2016). Collaborative youth mental health service users, immigration, poverty and family environment. Child and Adolescent Mental Health.doi:10.1111/camh.12196

Rousseau C, Nadeau L, Pontbriand A, Johnson-Lafleur J, Measham T, Broadhurst J (2014). La santé mentale jeunesse : un domaine à la croisée des Chemins, Santé mentale au Québec, 39(1), 101-118.

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Partenariat et intervention en santé mentale jeunesse auprès des familles réfugiées


Chercheurs

Cécile Rousseau, Mélanie Vachon , Lucie Nadeau, GarinePapazian-Zohrabian, Ghayda Hassan,, Toby Measham, , Pierre Pluye, Denis Lafortune et Rosario Rodriguez

Financement

FRSQ : 2012-2016

Description du projet

Ce projet est l’un des projets de la programmation de recherche sur les soins partagés en santé mentale jeunesse financé par le FRSQ. La direction de ce projet spécifique était assurée par Mélanie Vachon (UQAM).

Objectifs : Cette étude exploratoire par étude de cas multiples visait à 1) documenter le rôle et la qualité du partenariat en santé mentale jeunesse dans la mise en place d’intervention auprès des enfants réfugiés, 2) mieux comprendre la perspective des parents réfugiés sur ces soins (expérience de soins) ; 3) décrire les forces et les limites du partenariat mis en place (modèle de soins) pour répondre aux besoins de ces familles.

Méthodologie : Toutes les demandesde services en SMJ pour les familles réfugiées sur deux territoires (2 CSSS) sur une période ont été considérées.  La cueillette de données impliquait une étude des dossiers cliniques, des entretiens avec les parents et avec divers intervenants impliqués, et des entretiens adaptés pour les jeunes. Au total, neuf familles réfugiées ont participé, parmi lesquelles neuf jeunes âgés de six à seize ans ont été rencontrés.

Publications

Vachon, M., P. Caldairou-Bessette, et al. (2017). « Pratiques soignantes en santé mentale jeunesse auprès des familles réfugiées: Répétition traumatique et reconstruction du lien social. » Revue québécoise de psychologie38(3): 33-59.

Bélanger-Dumontier, G., M. Vachon, et al. (2017). « Entre donner, recevoir et rendre : les dynamiques relationnelles et éthiques en recherche auprès des réfugiés. » Revue québécoise de psychologie 38(3): 125-149.

Bélanger-Dumontier, G. (2017). « Être réfugié au Québec : une phénoménologie de l’exil. » Revue québécoise de psychologie38(3):5-31.

Caldairou-Bessette, P., J. Johnson-Lafleur, et al. (2017). « Écouter les enfants dans la recherche en santé mentale jeunesse (SMJ): une créativité éthique inspirée de la clinique. » Approches inductives: Travail intellectuel et
construction des connaissances4(2): 79-108.

Caldairou-Bessette, P., M. Vachon, et al. (2017). « La réflexivité nécessaire à l’éthique en recherche: l’expérience d’un projet qualitatif en santé mentale jeunesse auprès de réfugiés. » Recherches qualitatives 36(2): 29-51.

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ACCESS Esprits ouverts Parc-Extension: Adolescents/Jeunes adultes ; en Contact avec la Communauté ; pour des services Engageants, Sans délai et Sans stigma.


Chercheurs

Ashok Malla (Chercheur principal), Cécile Rousseau (Chercheure principale pour le site de Parc-Extension), Barbara Whitenect, Caroline Tait, Daphne Hutt-MacLeod, Diane Aubin, DJ Joseph, Eduardo Chachamovich, Jai Shah, Martine Jacob, Neil Anderson, Norbert Schmitz, Patricia Boksa, Rick Shaw, Ridha Joober, Shalini Lal et SrividyaIyer

Financement

Le financement des sites ACCESS EO est fourni conjointement par la Stratégie de recherche axée sur le patient des Instituts de recherche en santé du Canada et par la Fondation Graham Boeckh (2015-2020).

Description du projet

ACCESS Esprits ouverts est un projet de recherche, d’intervention et d’évaluation visant à mettre en œuvre et à évaluer la transformation du mode d’accès des jeunes Canadiens aux services de santé mentale et leur utilisation concrète. Ce cadre tire parti des forces existantes des communautés et des systèmes et il est structuré pour s’adapter aux divers contextes géographiques, culturels et sociodémographiques des jeunes Canadiens ainsi qu’à leur diversité et au profil clinique de leurs besoins en matière de santé mentale.

Pour plus d’informations, veuillez visiter le site web d’ACCESS Esprits ouverts : http://accessopenminds.ca/
Pour plus d’informations à propos du site d’ACCESS EO Parc-Extension, veuillez contacter :  access.parcextension@gmail.com

Voici les principaux objectifs du projet :

  • offrir un accès rapide à des soins de santé mentale fondés sur des données probantes, adaptés aux jeunes et à la situation, couvrant l’ensemble des problèmes de santé mentale; et
  • améliorer la mobilisation et la sensibilisation des jeunes, des familles ou des proches à l’égard des problèmes de santé mentale, ce qui mènera à l’identification précoce des personnes dans le besoin.

Voici les cinq objectifs fondamentaux qui encadrent ACCESS Esprits ouverts :

Publications

Malla, A., Iyer, S., Shah, J., Joober, R., Boksa, P., Lal, S., . . . Hutt‐MacLeod, D. (2018). Canadian response to need for transformation of youth mental health services: ACCESS Open Minds (Esprits ouverts). Early intervention in psychiatry.

 

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