Détresse, formes d’exclusion et héritage migratoire : trajectoire sociale et subjectivité des personnes descendantes de migrants asiatiques


Équipe

Sophie Hamisultane (UdeM), Edward Ou Jin Lee (UdeM) et Josiane Le Gall (IU SHERPA) 

Financement 

CRSH 2021-2023

Résumé

Ce projet vise à examiner les effets psychosociaux de la détresse et des formes  l’exclusion, notamment dus au racisme dans ce contexte de pandémie, ainsi que de l’héritage migratoire sur la trajectoire sociale et la subjectivité des personnes descendantes de migrants (PDM) asiatiques, ceci afin de mieux soutenir cette population. Les actes de racisme peuvent être associés à des mots, des comportements discriminants envers une personne dus à son origine ethnique et/ou à son apparence phénotypique (par exemple la couleur de peau). Généralement, ils sont produits par un groupe majoritaire. Nous choisissons spécifiquement des personnes d’Asie de l’Est et de l’Asie du SudEst, car elles ont été particulièrement la cible de racisme, discriminées par leur phénotype, stigmatisées et incluses dans la vaste catégorie des personnes asiatiques à cause de la COVID19 provenant de Chine. Par ailleurs, ces actes de racisme réactivent un héritage des formes d’oppression vécues par leurs ascendants, notamment les communautés chinoise et japonaise ayant subies des lois d’exclusion au Canada la première moitié du 20ème siècle. Nous tiendrons compte de la diversité des identités (origine sociale, identités de genre, orientations sexuelles) dans l’articulation du racisme et d’autres formes d’oppression.

Membres et équipe SHERPA

Sophie Hamisultane

Sophie Hamisultane

Professeure adjointe, École de travail social, Université de Montréal (UQAM)